La fiche de paie 



Au travers d’un objet, iels vous raconte leur éveil féministe.

Janvier 2021 ◊ lire, objet, opinion ◊ Par Cassandre


Ma prise de conscience féministe s’est réveillée lors d’un cours d’économie au lycée. Notre professeur nous avait informé des inégalités salariales. Un homme gagne en moyenne plus d’argent en faisant le même travail qu’une femme. Cet écart salarial m’a interpellé et j’ai souhaité m’informer davantage à ce sujet en rentrant de l’école. Ce cours m’a tellement marqué, que ça a été mon déclic pour « devenir féministe ».

Plus tard, en discutant avec mon entourage, j’ai remarqué que plusieurs personnes n’avaient pas conscience de ces différences, mon copain par exemple. Je lui ai parlé du mouvement du 4 novembre, où les femmes travaillent symboliquement, gratuitement jusqu’à la fin de l’année. Celui-ci ne m’a pas cru. Selon lui, cet écart salarial n’existe plus depuis quelques années déjà.

Il est vrai qu’aujourd’hui  de nombreuses entreprises prônent l’égalité salariale, mais le chemin est encore long pour une égalité parfaite. De nature têtue et voulant alimenter mes propos, j’ai trouvé quelques chiffres qui ont fait sens.

Selon L’Institut pour l’Egalité des Femmes et des Hommes (IEFH) en Belgique, en 2019, il y a un écart de 9,6 % sur le salaire horaire, entre un homme et une femme. Le temps partiel des femmes qui représente 43 % ou la ségrégation des métiers, sont des freins à l’égalité des fiches de paie.

On remarque ainsi que ces inégalités persistent encore aujourd’hui. Le manque d’information ou d’intérêt pour cette discrimination représente un obstacle à sa suppression.

Informons, avertissons, prévenons, car c’est en changeant les mentalités qu’on sauvera notre société de ces discriminations de genre.

BXYZ© —tous droits réservés  — 2021