Prendre place dans l’espace public en le vivant


Mars 2022 ◊ Par Ségolène et Pascaline ◊ lire, dossier#3


Comme le disait Michelle Perrot (historienne et militante féministe française), l’espace public c’est l’affaire des hommes. En effet nous pouvons constater que l’espace public est généralement un espace pensé par et pour les hommes. Il est bien connu que les femmes y vivent une toute autre expérience que les hommes. Celles-ci vont généralement le « consommer » comme un lieu de passage pour se rendre d’un point A à un point B tandis que les hommes vont plus facilement « traîner » dans l’espace public.

Sentiment d’insécurité, harcèlement, injonctions sur l’apparence, publicités mettant en valeur la femme objet sont autant d’exemples qui expliquent pourquoi les femmes peuvent se sentir illégitimes et mal à l’aise dans l’espace public.

C’est dans ce cadre-là que plusieurs collectifs militent pour l’égalité des genres par le biais de la réappropriation de l’espace public. Ceux-ci souhaitent renforcer la visibilité des femmes dans l’espace extérieur. Le choix des moyens pour prendre place dans l’espace public et/ou visibiliser les femmes dans celui-ci est multiple et varié, que ce soit par le biais de rides à vélo (Les déchain·é·s), de balades féministes pour visibiliser le matrimoine (L’Architecture qui dégenre) ou encore de collages de noms de rues portant des noms féminins (Noms peut-être),...

Se réapproprier l’espace public passe notamment par l’action de prendre place dans la rue, être visible, occuper l’espace, exister en toute liberté, intervenir en toute légitimité, c’est autant d’actions que vous pourrez mettre en oeuvre en participant aux activités ou en rejoignant les collectifs qui sont présentés dans le lien ci-dessous

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