L’édito de la rédaction
Cette phrase a été prononcée par Malala Yousafzai lors de son discours à l’Assemblée des Nations Unies pour la Jeunesse, le 12 juillet 2013. La jeune femme pakistaine était alors âgée de 16 ans. Quelques mois avant sa prise de parole, elle a été victime d’une tentative d’assassinat par des talibans, à la sortie de son école, le 9 octobre 2012. En 2013, elle a obtenu le Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes.
« Les extrémistes ont peur des livres et des stylos. La puissance de l’éducation leur fait peur. Ils ont peur des femmes. La puissance de la voix des femmes leur fait peur. (...) C’est pourquoi ils dynamitent chaque jour des écoles. Parce qu’ils ont peur du changement, peur de l’égalité que nous apporterons dans notre société. »
« Chers amis, aujourd’hui je me concentre sur les droits des femmes et sur l'éducation des filles parce que ce sont elles qui souffrent le plus. Il fut un temps où des femmes militantes demandaient à des hommes de se lever pour défendre leurs droits. Mais, cette fois, nous allons le faire nous-mêmes. Je ne dis pas aux hommes d’arrêter de parler en faveur des droits des femmes, mais je me concentre sur cet objectif, que les femmes soient autonomes dans leurs propres combats. »
Dans ce dossier, nous nous sommes intéressé·e·s à la puissance du langage, qu’il soit oral, visuel, graphique, illustré… Les mots peuvent blesser, mais permettent aussi de débattre et de s’exprimer. Vous retrouverez notamment des articles sur le consentement, les t-shirts à messages féministes, les avis divergents autour de l’écriture inclusive, la bibliothérapie avec Eloïse Steyaert ou encore la différence de traitement des témoignages en groupe mixte et non-mixte.
Bonne lecture !